Film-débat le 26 avril

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Invitation  du Comite local MRAP nancy

Fondé en 1949, issu de la Résistance au nazisme, le MRAP a été et est toujours au cœur de tous les combats et débats de la vie politique française.

D’abord « Mouvement contre le Racisme, l’Antisémitisme et pour la Paix », il est devenu en 1977 le « Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples ». Ce changement de nom voulait montrer l’unicité du racisme, quelles qu’en soient les formes et donc du combat contre celui-ci.

Pour le MRAP, le combat antiraciste ne peut se détacher des enjeux politiques.

On peut citer, parmi tous ses combats, ceux :

-         pour la paix mondiale, aujourd’hui notamment contre les partisans du « choc des civilisations » et pour une paix juste et durable au Proche-Orient ;

-         contre le racisme en France, que ses formes soient anciennes (antisémitisme) ou plus récentes (islamophobie) ;

-          pour les droits des immigrés et étrangers.

 Le MRAP 54 vous invite à la projection du film de Leïla Kilani :

Tanger, le rêve des brûleurs

Suivi d’un débat avec Bernadette HETIER 

membre de la présidence collégiale du MRAP, plus spécialement en charge des questions relatives aux droits des migrants.

 

 

Le samedi 26 avril 2008 à 16 h 30

A la MJC Pichon

7, boulevard du Recteur Senn

à Nancy

Entrée gratuite

 

                     «  Tanger le rêve des brûleurs »

               Un film documentaire de Léila Kilani de 53 m. plusieurs fois primé

En mai 1991, l’Espagne, à l’unisson des pays membre du groupe de Schengen, décide de soumettre les ressortissants maghrébins au régime de visas. Depuis, les candidats au départ clandestin, Marocains, Maliens, Sénégalais, Mauritaniens et autres africains, affluent massivement et sans discontinuité à Tanger.On les appelle en dialecte marocain les herragas, les « brûleurs », et le brûleur est celui qui est prêt à tout accepter pour partir, à brûler ses papiers, son identité. Le " brûleur " fuit la misère et le manque d’espoir, mais aussi " il veut aller voir cet autre monde " comme le dit un personnage du beau film documentaire de Leïla Kilani. Le " brûleur " est prêt à tout accepter pour partir, même la mort.

En face c’est la porte de l’Europe –Eldorado.Tanger est un nœud, un lieu ou les destins individuels et l’histoire collective se rencontrent.

 ""Toute personne a le droit de quitter un pays, y compris le sien, et d’y revenir par la suite " (Déclaration Universelle des Droits de l’Homme – 1948)

 Ce droit est revendiqué par les "brûleurs de frontières ", ces hommes, ces femmes, candidats au départ clandestin de Tanger vers l’Espagne et l’Europe.

Ce film magnifique nous interroge, entre autres, sur :

> la liberté de choisir de quitter son pays, d’y rester, d’y revenir  pour tous et pas seulement pour les ressortissants des pays riches ;

> le devoir et les demandes d’asile ;

> l’immigration comme source de richesse humaine, culturelle aussi bien qu’économique

Site en construction. 

Cette page a été mise à jour le lundi 14 avril 2008

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