Actualité immédiate du MRAP à Nancy sur http://mrapnancy.over-blog.com
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Rassemblement du 23 septembre 2006 Le collectif unitaire contre la guerre au Liban et en Palestine a tenu à s’associer à cette journée internationale pour la paix pour qu’ensemble nous puissions avec force : - Exprimer notre indignation, et exprimer notre solidarité aux peuples Libanais et Palestinien - Rappeler les conditions pour une paix juste et durable 1 - Exprimer notre indignation : Dans leur volonté de domination de cette région stratégique, jusqu’à quelle escalade guerrière les USA - avec Israël, puissance nucléaire - entraîneront-ils le monde ? Sous l’impulsion des USA, Israël commet des crimes de guerre, une nouvelle fois, en toute impunité. L’agression militaire israélienne au Liban a provoqué plus d’un millier de morts, plus d’un million de réfugiés (un quart de la population libanaise !), la destruction massive d’habitations, d’infrastructures vitales, une catastrophe humanitaire et écologique. Le responsable de l’unité de tirs de missiles israélien a déclaré que l’armée israélienne a tiré au moins 1800 bombes à fragmentation contenant plus d’1.2 million de mini bombes sur le Liban pendant la guerre. Il a ajouté que l’armée a “couvert des villes entières de bombes à fragmentation » ajoutant, “ce que nous avons fait est fou et monstrueux”. Le quotidien Haaretz a rapporté dans son édition électronique que les unités de l’artillerie ont témoigné lors d’une enquête militaire que des soldats avaient utilisé des bombes au phosphore qui sont interdites par le droit international. La plupart de ces bombes ont été tirées dans les dix derniers jours de la guerre. Toujours d’après le commandant de l’unité de tirs de missiles, des plate-formes MLRS (Multiple Launch Rocket System, système de lancement multiple de missiles) ont été très largement utilisées bien qu’elles soient connues pour leur grande imprécision. Selon Haaretz le lanceur MLRS est capable de tirer de très grandes quantités de munitions, sans guidage pour la majorité, le missile de base tiré de la plate-forme n’est pas guidée, et ne peut pas toucher de cible précise dans un rayon d’environ 30 km Les bombes à fragmentation, fabriquées essentiellement aux Etats unis et en Israël, sont de petites bombes qui éclatent en de nombreux éléments, répandant des éclats dans un rayon de 2-3 kilomètres du point d’impact [1], c’est pourquoi elles touchent surtout les civils. Depuis la déclaration de cessez-le -feu le 14 août, environ 20 civils libanais, dont des enfants, ont été tués par des bombes à fragmentation qui n’avaient pas explosé, laissées derrière eux par les militaires israéliens après leur offensive de 34 jours contre le Liban. Pendant la guerre plus de 1 000 civils libanais ont été tués, par des bombes à fragmentation pour beaucoup d’entre eux. Le nombre des victimes de ces bombes a beaucoup augmenté dans les derniers jours de la guerre quand les Etats unis ont fait une livraison d’armes, dont ces bombes, à Israël. Six pays ont porté cela devant les Nations Unies, demandant que l’on ajoute les bombes à fragmentation à la liste des armes interdites au niveau international : - L’Autriche, l’Irlande, le Mexique, la Nouvelle Zélande, la Suède et le Vatican Simultanément en Cisjordanie et à Gaza, Israël poursuivait les assassinats de civils plus de 200 morts en deux mois- les enlèvements d’élus et de ministres du gouvernement palestinien démocratiquement élu. Israël occupe toujours la Bande de Gaza L’institut palestinien des droits de l’Homme « Al Haq » a publié un rapport qui met en évidence les intentions réelles du plan de retrait israélien et qui prouve que l’occupation est toujours présente dans la Bande de Gaza : Malgré les nombreuses affirmations des autorités israéliennes qui prétendent que la Bande de Gaza n’est plus sous contrôle israélien, l’institut d’Al Haq a mis en évidence dans son rapport que la Bande vit toujours sous occupation israélienne en se basant sur les textes de loi, les réalités sur le terrain et les opinions des experts du droit et des relations internationales. L’article 42 de la convention de La Haye de 1907 stipule qu’ "un territoire est considéré comme occupé lorsqu’il se trouve placé de fait sous l’autorité de l’armée ennemie. . Israël impose toujours un siège terrestre, maritime et aérien sur la Bande de Gaza. L’armée israélienne mène des opérations militaires et bombarde les infrastructures depuis son retrait en septembre 2005. Le point frontalier de Rafah, qui relie la Bande à l’Egypte, ne s’ouvre qu’avec un feu vert israélien. L’entrée et la sortie des personnes et des marchandises ne s’effectuent pas sans permis des autorités israéliennes. L’enregistrement civil et la délivrance des cartes d’identité sont contrôlés par Israël comme si la Bande faisait partie d’Israël. Israël contrôle Karni qui est l’unique point de passage pour l’importation et l’exportation des marchandises entre la Bande de Gaza et Israël. Depuis le retrait, le passage a été complètement fermé pendant 175 jours et a été partiellement fermé pendant 169 Les dirigeants israéliens et l’administration BUSH veulent nous faire croire que tous ces crimes et agressions se font au nom de la lutte contre le terrorisme, au nom de la démocratie et veulent nous entraîner dans une guerre des civilisations afin de justifier leur plan de main mise sur le grand moyen orient. En toute impunité Israël viole le droit international, les droits de l’Homme, la droit des peuples à l’auto- détermination, la souveraineté des états. 2 –Rappeler les conditions d’une paix juste et durable : La paix reste à construire : Mobilisons -nous, faisons entendre massivement nos voix, pour qu’à l’encontre des logiques de guerre s’impose la négociation qui seule permettra de dégager les chemins et les moyens de la paix. Une solution viable et durable aux tragédies que vit le Proche Orient passe par la garantie des droits des peuples libanais, palestinien et israélien à vivre en paix dans des états aux frontières reconnues. Une paix juste et durable nécessite : -L’arrêt total des hostilités, un cessez-le-feu définitif avec des garanties pour la sécurité de toutes les populations civiles -Une médiation internationale pour l’échange de tous les prisonniers - Le respect de la souveraineté du Liban, de ses frontières avec Israël, de son espace aérien et maritime - L’évacuation totale des colonies de Cisjordanie et la destruction du mur qui annexe une importante partie de ce territoire ainsi que Jérusalem-Est ; -Le retrait des troupes israéliennes de la bande de Gaza ; -Le rétablissement des aides européennes à l’Autorité palestinienne ; la restitution des taxes dues aux palestiniens confisquée par Israël --La reconnaissance des droits nationaux du peuple palestinien, par l’instauration d’un État souverain, à côté de l’État d’Israël, sur les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale. Ce sont ces principes qui fondent notre solidarité avec les peuples de cette partie du monde Cette page a été mise à jour le dimanche 24 septembre 2006 |
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